L'atelier du poète (emprunt à Marie-Claude Char)
L'atelier du poète est partout, dans sa tête surtout
La poésie et l'humour sont en fraternité, décalage nécessaire pour voir autrement, pour accepter de voir
L'ordinateur ne mettra jamais en ordre le désordre du poète
Poète, mais dans la vie
Mes jours
Ces jours là-bas si purs, si ces jours-ci sont
las...
Ces jours là-bas si purs qui fondent l'existence,
Ces jours là si impurs, si ces jours-là sont
rares,
Ces jours las si nombreux,
Mais ces jours-là si purs ne seraient-ils que
deux,
Ces jours-là si impurs pourraient-être nombreux,
Je garde en moi et vis, ces jours-là, ces
jours-ci,
Je garde en moi et vis.
Je garde en moi et vais.
Pourquoi retrouver ici René Char? Pour l'avoir rencontré à travers mes
lectures et prioritairement Camus, j'm'a dit : s'ro bin ichi!
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Noces En 1948 la revue Esprit lance une enquête sur "La France désorientée", en introduction il est écrit : La vie publique française souffre d'un malaise croissant : 1° Depuis les débuts de la République parlementaire, elle a vécu sur l'idée simple que les besoins et les aspirations du pays passaient sans altération ni déperdition excessive du pays au corps électoral, de celui-ci au représentants et aux partis. Or, dans tous les partis, un décalage, chaque année plus grave, se manifeste entre les dirigeants et les parlementaires d'un côté, les militants et les électeurs de l'autre, également entre les dirigeants et les parlementaires, les militants et les électeurs... Dans l'atelier du poète p. 550 (texte intégral en bas de page *) Près de soixante dix années plus tard les mêmes lignes pourraient être réécrites, ci-après la réponse de René Char à l'époque : |
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Poésie
est manière de dire, poésie est manière de voir.
La Vieillesse Que seront mes yeux? Pour avoir trop vu, Ils ne verront plus!
Mais au-delà de mes paupières closes, Je reverrai le film de mes joies, Je retrouverai ces milliers de choses, Que je n'ai pas vu une seule fois. Je connaitrai et l'amour et la femme, J'aurai gagné de l'argent de mes mains, Je serai seul maître de mon âme, Je saurai ce que sera mon demain. Serai-je heureux, serai-je fortuné? Serai-je connu, serai-je apprécié, Ou bien serai-je un pauvre miséreux? Un vagabond, un être malheureux? J'aurai connu des moments de détresse, J'aurai sué pour rapporter du pain, Á une femme et à trois galopins, Alors, je songerai à ma jeunesse... Quand je serai vieux, Que seront mes yeux? Pour avoir trop vu, Ils ne verront plus. Mais peu importe ce n'est pas le moment, De penser à ce que sera mon hiver, Ne songeons pas au triste calvaire, Ne gaspillons pas les fleurs du présent. |
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Écrire avec du bois
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Dessin réalisé par Julien à partir d'une photo ancienne |
Au théâtre il y a bien longtemps... Varient les scènes, varie le temps! |
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Ces deux photos ont un an d'intervalle, notre vieux Fouinou est parti à 17 ans, un chaton dont la mère est venue s'inviter chez nous le remplace, Marius sera digne de son aîné et me donnera des charretées d'inspiration! (le 26 juin 2016). La première inspiration aurait pu être de constater que Marius était une petite fille : bilan elle s'appelle désormais Fouinette et coule des jours heureux et agités! Honte sur les experts! |
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Piton de la Fournaise Octobre 2015 La Réunion Un feu proche d'un mien proche |
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En Cantal |
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*De René Char |
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